Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
6 décembre 2012 4 06 /12 /décembre /2012 15:51

2Nom :  Réguigne, invention wagnérienne !

Que reste-t-i l de nos amours ?

Un blog de «  théo-sophie » !..Chaque matin, ouvrir et se laisser surprendre : Jean-Paul  II, Hüsserl , une critique sur Allociné…

Mon préféré :Rabindrana th Tagore :  « la femme , secret de la création »

« Si ma vie était une simple fleur ronde et petite et parfumée, je pourrais l’arracher de sa tige et la mettre sur tes cheveux. » 

Je préfère ce texte à celui de Camus dans «  la chute ».L’histoire d’un homme qui a tout perdu : réputation, amis, travail pour une femme qu’il a épousée et que,  tout compte fait, il n’aimait pas-

Juste parce-qu’il s’ennuyait !

Ces textes juxtaposés représentent le fil qui nous relie mais,  puisque tout cela n’est que virtuel …

Peut-être que,  moi aussi, je m’ennuyais !

Première connivence avec Camus : la radio nous annonce son décès et-inexplicablement-

 ( je n’ai que 9 ans !) j’en ai le cœur retourné !

En terminale, j’ai préparé avec délices un exposé sur Camus : communion d’âme qui ne s’est jamais démentie.

« Si ma vie était une simple pierre colorée, je pourrais la briser en cent morceaux et t’en faire un collier que tu porterais autour du cou » Tagore : je garde !

 

 

 

Partager cet article
Repost0
19 novembre 2012 1 19 /11 /novembre /2012 16:54

430654 189807817797354 100003044116353 288173 931651271 n

 

Syméon le Nouveau Théologien (v. 949-1022), moine grec, saint des Églises orthodoxes
Hymne 18 ; SC 174 (trad. SC p. 74s)

La lumière qui me conduit par la main

      Nous savons l'amour que tu nous as donné, sans limite, inexprimable, que rien ne peut contenir ; il est lumière, lumière inaccessible, lumière qui agit en tout... Que ne fait-elle pas, en effet, cette lumière, et que n'est-elle pas ? Elle est charme et joie, douceur et paix, miséricorde sans compter, abîme de compassion. Quand je la possède, je ne la remarque pas ; je la vois seulement lorsqu'elle s'en va ; je me précipite pour la saisir, et elle s'envole tout entière. Je ne sais que faire et j'épuise mes forces. J'apprends à demander et à chercher avec larmes en grande humilité, et à ne pas considérer comme possible ce qui dépasse la nature, ni comme l'effet de ma puissance ou de l'effort humain, ce qui vient de la compassion de Dieu et de sa miséricorde infinie...

      Cette lumière nous conduit par la main, nous fortifie, nous enseigne, se montrant et puis fuyant lorsque nous avons besoin d'elle. Ce n'est pas quand nous le voulons -- ceci appartient aux parfaits -- mais c'est lorsque nous sommes dans l'embarras et complètement épuisés qu'elle vient à notre secours. Elle apparaît de loin et me donne de la ressentir dans mon cœur. Je crie à m'en étrangler tant je veux la saisir, mais tout est nuit, et vides sont mes pauvres mains. J'oublie tout, je m'assieds et je pleure, désespérant de la voir ainsi une autre fois. Quand j'ai bien pleuré et consenti à m'arrêter, alors, venue mystérieusement, elle me prend la tête, et je fonds en larmes sans savoir qui est là illuminant mon esprit d'une très douce lumière.    

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 16:36

Nom : Joséphine Marie 1855-1888-1912 Bailleul

A eu le doigt coupé- afin de récupérer sa bague de grande valeur- par le  dénommé Lucien Désiré( né en  1862 ), alors qu’il exerçait le métier de fossoyeur dans la dite-commune. Ayant réagi  avec un cri de douleur :  «Ah, que vous me faites mal ! », elle lui dût un surcroit de vie.

 

Décrire la pièce.

La pièce est ronde.

Ecrire le texte : bête de sexe, sex-appeal.

Appelez-moi Juliette, larirette,larirette !

Larnaca.  Chypre. Grèce. Iles éoliennes. L’Atlantide.

Océan Atlantique .Fosses abyssales. Abyssinie.

Histoire de l’art. Art authentique. Cette œuvre est authentique ! Parlez-moi de l’authenticité de votre œuvre. J’en suis l’auteur, le narrateur, le passeur et le navigateur, l’historiographe et l’hagiographe.

Parlez-moi de graphologie car tout ceci dénote un caractère peu authentique !

Dans un carton tout rond, il y a des boules de Noël entrelacées comme des lacets qui évoquent les noëls passés du vieux domestique du tableau de Forbes qui me prend à la gorge et me fait retomber sur terre pour vous décrire une pièce carrée dont les coins s’éloignent à mesure pour ne plus représenter que des mots agencés comme un logo carré qui signifie : rien à cirer !

 

C’est une histoire de fous, d’escaliers et de portes, de façades déboitées et remboitées

 et de mots réagencés pour le seul plaisir de les dire !

 

383346 330133343679358 100000480841042 1312280 1366866209 s

Partager cet article
Repost0
12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 16:32

11-Nefta 0

Partager cet article
Repost0
26 octobre 2012 5 26 /10 /octobre /2012 15:48

 «Tu es venue pour un instant à mes côtés, et tu m’as fait sentir le grand mystère de la femme qui palpite au cœur même de la création.
C’est elle qui toujours retourne à Dieu les flots débordants de sa douceur ; elle est la beauté toujours fraîche et la jeunesse dans la nature ; elle danse dans les eaux courantes et chante dans la lumière du matin ; avec de bondissantes vagues elle étanche la soif de la terre ; et c’est en elle que l’Unique et l’Eternel s’est incarné pour jaillir en une joie qui ne peut plus se contraindre, et s’épanche dans la douleur de l’amour.»

"O femme tu n’es pas seulement le chef-d’œuvre de Dieu, tu es aussi celui des hommes : ceux-ci te parent de la beauté de leurs cœurs.
Les poètes tissent tes voilent avec les fils d’or de leur fantaisie ; les peintres immortalisent la forme de ton corps.
La mer donne ses perles, les mines leur or, les jardins d’été leurs fleurs pour t’embellir et te rendre plus précieuse.
Le désir de l’homme couvre de gloire ta jeunesse.
Tu es mi-femme et mi-rêve."

«Tes yeux m’interrogent, tristes, cherchant à pénétrer ma pensée; de même la lune voudrait connaître l’intérieur de l’océan.
J’ai mis à nu devant toi ma vie tout entière, sans en rien omettre ou dissimuler. C’est pourquoi tu ne me connais pas.
Si ma vie était une simple pierre colorée, je pourrais la briser en cent morceaux et t’en faire un collier que tu porterais autour du cou.
Si elle était simple fleur, ronde, et petite, et parfumée, je pourrais l’arracher de sa tige et la mettre sur tes cheveux.

Rabindranath Tagore 377

Partager cet article
Repost0
24 octobre 2012 3 24 /10 /octobre /2012 15:21

Fenêtre sur cour.

Nantucket oakroad city.

You want me to be oppressed by all the cities of the world ;

 anyone wants to like you but I do prefer  the Kilimandjaro!

La fenêtre est à l’envers: elle demande au patron : « qu’avez-vous dans votre tasse ? »

Il lui répond: « je suis bien trop vieux pour savoir ce qu’il y a dans mon assiette ; peut-être des sardines ou des chapeaux de paille ou une voilette sur la peau de ma maîtresse quand j’étais jeune et fringant ! »

Elle lui demande encore : « pourquoi mettez-vous vos souliers à l’envers »

Il  lui répond : « je ne sais pas compter, c’est pourquoi  j’ai rêvé de vous cet hiver ! »

La lune a dit non au soleil et ils se sont fâchés pour de bon ; c’est pourquoi il n’y a plus de matin et les jours n’en finissent plus !

Je savais bien que cette histoire ne nous mènerait nulle part ; c’est pourquoi j’ai insisté pour vous en montrer la portée.

L’éléphant  agile monte sur un tabouret puis il disperse les quilles qu’un homme lui a préparées.

Le chat s’ébroue en sortant de l’eau ;  il n’est pas comme les autres chats et il peut chanter jusqu’au soir.

Cette vieille dame est une vipère : elle raconte ses histoires à qui veut bien les entendre mais  elle perd son temps car personne ne l’écoute.

J’attends que la façade se remette à sa place, bien collée contre les murs et qu’on ne parle plus jamais de tout ça !

2

Partager cet article
Repost0
2 octobre 2012 2 02 /10 /octobre /2012 14:53

04-Renoir-Les-Amoureux-1875

Le cœur battant, je t’avais mis la clé sur la serrure mais tu as franchi le seuil sans autorisation et tu as outrepassé les limites du respect de soi et des autres ; je ne te le pardonnerai  jamais !

 

Derrière la porte, tu me parles, derrière la porte, je rêve ;

Derrière la porte, nous entrevoyons le temps qui passe, derrière la porte, nous nous aimons !

Derrière la porte, il y a des vies, derrière la porte, il y a un escalier ;

Derrière la porte, tout s’arrête ;  derrière la porte il n’y a plus rien !

Derrière la porte : monter, descendre ; chercher, trouver !

Et ne plus savoir qu’attendre le désespoir qui s’enroule comme un collier de perles autour des barres de l’escalier qui monte vers nulle part, sans règles ni devenir, sans ascenseur et sans acteurs, sans chemins à parcourir, sans absolu à abolir, sans matière et sans objet que la porte et le désespoir qui monte dans l’escalier sans faire de bruit, sans déranger l’autre qui derrière la porte attend que l’on ouvre d’autres portes vers d’autres escaliers, au-delà d’autres portes…

Je te porterai au-delà du désespoir et ton désir sera le mien !

Derrière la porte, il y a quelqu’un qui attend comme je t’attends et qui parle sans le savoir d’autres vies, ailleurs, plus sombres, plus exaltées et plus douces, des vies amères comme un fruit, froides et blanches, absolues comme l’automne qui nous berce dans la langueur de la nostalgie d’autrefois qui dort dans le creux de ma main.

L’oiseau blessé chante malgré la douleur de savoir qu’il ne peut espérer autre chose que le vent sur ses ailes abîmées par le temps qui passe, glacial et étranger à sa propre tristesse car le temps n’existe pas et il n’y a rien au-delà du temps !

 

JE parrainerai le roi des tartines, à cause de la pouffiasse qui embrasse un forçat(sans cédille)sous sa mantille,  remisée sans garde-fou par un dément.

 

Partager cet article
Repost0
17 septembre 2012 1 17 /09 /septembre /2012 14:49

Question cadenas poisson

C’est la question : tout est verrouillé par un cadenas et je ne voudrais pas être prise pour un pigeon, pour un poisson dans un aquarium !

Afghanistan toujours !

« Ce village a l’air paisible ; pourtant, tout ne se passe pas aussi bien qu’on pourrait le croire !

Il n’a pas plu depuis plus d’un an et les cultures se font rares.

Je suis le responsable de ce village et je ne sais pas à qui me référer quand il y a un problème.

Ici, il y a deux ethnies et elles ne s’entendent pas du tout car personne n’essaie de comprendre l’autre et, de toutes les  façons, elles ne parlent pas la même langue !

L’individu n’a aucune place dans notre société et c’est toujours l’intérêt du groupe qui prime !

J’aimerais voyager moi aussi, me rendre dans votre pays, voir l’Amérique mais c’est impossible.

Je suis condamné à vivre là pour faire respecter et appliquer les décisions de notre parlement local.

J’aimerais vivre à Kaboul mais mes responsabilités m’en empêchent… »

Ainsi s’exprimait le maire d’un bourg  perdu entre Mazar-i -Charif et Chagcharan.

Cela ne découragea pas Jacques, le photographe, de prendre une photo de notre petit monde-maire, employés et voyageurs inclus-dont voici la description ;

Les personnages sont figés et disparates, tous en costume exotique-pantalon bouffant, tunique longue et turban-.

Cela se passe dans un pays pauvre, au milieu des poules gardées par un muret de pierre, sous un soleil de plomb.

Bien que tout le monde sourie à l’objectif en essayant de rester naturel, on sent la discrète interrogation des autochtones qui cependant restent bienveillants : pourquoi ?

Pourquoi êtes-vous là ? Pourquoi me prenez-vous en photo et que me donnerez-vous en échange ?

Et plus profondément, que puis-je attendre de la vie ?

Quand on sait que cette photo date de 1970 et qu’il s’agit de l’Afghanistan, on connait la réponse !

037-225x300

Partager cet article
Repost0
29 août 2012 3 29 /08 /août /2012 15:25

14ud4vb7zaSeigneur, je t'aime;

Mais qu'est-ce que j'aime quand je t'aime?

Ce n'est pas la beauté d'un corps,

   ni le charme d'un temps,

ni l'éclair de la lumière,amical à mes yeux d'ici-bas,

ni les douces mélodies des cantilènes de tout mode,

ni la suave odeur des fleurs, des parfums, des aromates,

ni la manne ou le miel,

ni les membres accueillants aux étreintes de la chair,

ce n'est pas cela que j'aime quand j'aime mon Dieu.

Et pourtant, j'aime certaine lumière et certaine voix,

certain parfum et certain aliment et certaine étreinte

   quand j'aime mon Dieu:

lumière,voix, parfum, aliment, étreinte

de l'homme intérieur qui est en moi,

où brille pour mon âme ce que l'espace ne saisit pas,

où résonne ce que le temps rapace ne prend pas,

où s'exhale un parfum que le vent ne disperse pas,

où se savoure un mets que la voracité ne réduit pas,

où se noue une étreinte que la satiété ne desserre pas,

C'est cela que j'aime quand j'aime mon Dieu.

 

 

                         St Augustin d'Hippone

Partager cet article
Repost0
27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 14:53

 

 

tu me manques mais l'inverse ne me semble pas si sûr!36862 1402636719169 1629871982 967092 2419674 n

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : olivianeil
  • : Chercheur de mémoire .
  • Contact

Recherche

Liens