Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
14 mars 2015 6 14 /03 /mars /2015 16:34

Je m'appelle Cécile et je suis chrétienne mais c'est pas bien vu dans le monde où je vis.

Alors je fais semblant de pas trop y croire mais ça marche pas auprès de mon père:

il a voulu me marier à Valérien; cela s'est fait

et je l'ai prié de prier comme moi.

Les autorités m'ont arrêtée dans mon bain

ils ont voulu me tuer en me décapitant

et j'ai fini par rejoindre l'Eternel

depuis ce jour je chante

et vous invite à me rejoindre.

le puits des souvenirs.

Je vais vous raconter l'histoire d' un pauvre gars qui n'a pas eu beaucoup de chance.

Il s'est assis au bord du puits pour y attendre la belle Marie

mais son copain qui était trop jaloux l'a poussé tout au fond du puits.

Marie a bien essayé de l'en sortir mais sans y parvenir malgré tous ses essais.

Et depuis ce jour, ils sont là tous les deux à se morfondre elle au bord et lui au fond.

le puits des souvenirs.
Partager cet article
Repost0
9 mars 2015 1 09 /03 /mars /2015 16:01

Déjà, j'aimais pas ta couleur, ni ta texture, ni ta forme. Enfin, j'aimais rien chez toi. J't'aimais pas, quoi ! Tout ça parce que tu m'avais fait de l'oeil dans la vitrine d'un magasin bien éclairé. Mais arrivée chez moi, ça m'allait plus du tout. Tu ne me mettais pas à mon avantage et ça, je ne te le pardonnerai jamais. Donc tu vas prendre la direction de la poubelle et sache que je ne regretterai ni tes papates slim, ni ton rose saumon cul-cul, ni tes mailles ajourées faussement élégantes. Adieu caleçon de malheur et ne reviens plus jamais ! Amélie la gazelle

Réponse du dessous

Chère Amélie,

J'accuse réception de ton courrier, et en même temps, j'accuse ta façon de procéder. Car, tout de même, quand je pense à chaque effort que j'ai dû concéder pour essayer, un tant soit peu, de te rendre un peu moins ridicule, je trouve ta façon de faire injuste et déconcertante. Eh oui, ma pauvre Amélie, tu es mal foutue ! Ce n'est pas un tailleur qu'il te faut, c'est un architecte des Bâtiments de France. Tu pourras essayer tous les modèles de la Terre, tu n'en trouveras jamais un qui épousera tes formes si particulières. Et là-dessus, je te défie d'en trouver un qui pourra couvrir au moins un de tes deux seins. Quant à moi, dans la poubelle, peut-être arriverai-je à trouver et à couvrir de sa nudité une bouteille de Perrier. Emploi moins compliqué à accomplir que dans un miroir te voir sourire. Adieu Amélie, mais je t'en prie, oublie un peu la lingerie !

lettre de rupture.
Partager cet article
Repost0
16 février 2015 1 16 /02 /février /2015 15:03
To be or not to be.

La première fois qu' ils se sont rencontrés, c'est en se bousculant car ni l' un ni l' autre n'était capable de s'intéresser au monde extérieur.

Il l'a regardée sans pouvoir en détacher les yeux et c'est elle qui est partie la première.

Aucun des deux n'avait prononcé une parole.

Quand il l'a revue le lendemain, elle assistait à la lecture à haute voix de certains de ses textes ou interviews. Il s'est assis assez près pour pouvoir l'observer à loisir.

Il a tout de suite aimé sa façon de réagir, de rire en silence et de s'émouvoir.

Il ne pouvait plus se passer d'elle, bien qu'elle n'ait manifesté aucun signe visible d'intérêt.

Il apprenait à la connaître au gré des évènements et lui demandait même son avis parfois.

Aussi ne fut-il pas autrement étonné quand elle lui écrivit enfin.

Elle joignait quelques textes qui le confortèrent dans sa première impression.

Il se garda bien toutefois de lui répondre pour ne pas briser l'enchantement.

Néanmoins, à l'occasion de plusieurs chroniques qu'il rédigeait pour la radio, il put maintenir le lien -que dis-je - l'entretenir !

Tellement qu'elle prit peur !

On ne sait rien de la fin de l'histoire et on se perd en conjonctures...

To be or not to be.
Partager cet article
Repost0
28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 15:05
Homosyntaxis.

Le brochet, fou de douleur, vacille sur son lit de mousse

mais les sauve-qui-peut, je n'en puis plus , sortez-moi de là n' y pourront rien changer

car le pêcheur et sa cuisinière, avides de chair fraîche et de bonne cuisine,

vont le dévorer tout cru !

 

 

 

 

 

Elles ont oublié de venir la souris et la sardine sauce piquante

dans le chapeau de l'illusionniste qui l'avait enlevé puis remis !

 

 

 

 

 

 

Armelle était une drôle de fille qui ne faisait rien comme tout le monde.

Elle était née au fond des bois dans une cabane mais on n'en savait pas plus.

Elle était très sauvage, ne se mêlant de la vie de personne et vivant à l'écart du village.

 

Un cirque arriva un jour et avec lui un trapéziste renommé.

Armelle fit une entorse à ses habitudes et prit un billet pout l'unique séance.

Elle fut éblouie par le numéro du trapéziste et monta aussitôt sur scène

quand il demanda un volontaire pour essayer les mouvements de base.

Elle réalisa tous les exercices avec aisance comme si elle l'avait toujours fait.

on eût dit qu' elle faisait partie de la vie du cirque et surtout du trapéziste.

Le cirque repartit, emmenant la fille avec lui et on ne les revit jamais plus !

 

Partager cet article
Repost0
12 janvier 2015 1 12 /01 /janvier /2015 14:43
L' homme au tambour.

Au 211 de la rue de Bourgogne, l'homme au tambour m'attend.

Il m'a donné rendez-vous il y a des siècles.

et attend que nos destins se croisent pour commencer notre aventure.

Merci parce-que tu as préféré mourir debout plutôt que vivre à genoux

et que tu as toujours eu le courage de tes opinions.

Merci de nous avoir fait rire.

Tu me donnes envie de me dépasser moi aussi !

Partager cet article
Repost0
15 décembre 2014 1 15 /12 /décembre /2014 14:32
Au gui l' an neuf.

Vous vous étonnez de son sourire

Car vous savez bien que,

Malgré ses airs de gitane,

Elle peut vous donner l' infini .

Partager cet article
Repost0
3 décembre 2014 3 03 /12 /décembre /2014 14:20

vous êtes en retard; vous vous asseyez dans le fond et vous ne regardez personne.

comme vous êtes jolie avec vos cheveux en arrière et ce chemisier qui vous va si bien!

vous vous concentrez, vous souriez, vous riez parfois...

vous me regardez soudain et je reconnais mon double.

vous m'aimez déjà mais vous ne le savez pas encore.

vous serrer dans mes bras,

votre allure dansante,

votre présence-absence qui appelle...

des mots à moi seul destinés: tout réécrire !

vous savez bien que rien n'est possible

mais cela vous indiffère car vous avez déjà tout !

nelly
Partager cet article
Repost0
14 novembre 2014 5 14 /11 /novembre /2014 13:51

Je voudrais une autre vie !

-Il n'y en a pas d'autre !

c'est la vie !
Partager cet article
Repost0
13 octobre 2014 1 13 /10 /octobre /2014 13:28

On irait dans les bois...on marcherait encore,

et le temps passerait; il n'y aurait plus de temps.

On oublie le vent et la mer, on oublie toutes ces phrases,

on oublie que le temps vit en dehors de nous

et que nous ne savons plus que penser, quoi vivre, qui attendre.

On oublie tout et on rêve que la mer et l' amour et le passé et le présent

s' entremêlent doucement pour laisser le vent s' asseoir dans la chaise-longue du temps

qui va et vient, nous roule et nous embrouille et nous saoûle

et nous laisse épuisé d' attendre qu' il nous éveille à l' éternité.

Rêves...
Rêves...
Partager cet article
Repost0
6 octobre 2014 1 06 /10 /octobre /2014 14:20

Nous nous sommes bousculés et vous avez interrompu votre marche.

Nous nous sommes assis et vous avez ri.

Et notre enfance a ressurgi.

Votre rire.
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : olivianeil
  • : Chercheur de mémoire .
  • Contact

Recherche

Liens