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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 10:44
ne sais plus
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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 10:43
toujours
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31 juillet 2015 5 31 /07 /juillet /2015 10:41
a batons rompus
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1 juillet 2015 3 01 /07 /juillet /2015 15:40

Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches

Et puis voici mon cœur qui ne bat que pour vous.

Ne le déchirez pas de vos deux mains blanches

Et qu'à vos yeux si beaux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée

Que le vent vient glacer à mon front.

Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée

Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre jeune sein laissez rouler ma tête

Toute sonore encore de vos derniers baisers;

Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête.

Et que je dorme un peu puisque vous reposez.

PAUL VERLAINE

GREEN.
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27 juin 2015 6 27 /06 /juin /2015 15:12
rien
Tout le monde a des idoles et personne ne croit plus en rien. personne ne regarde personne car l'invisible n'existe plus et il vaut mieux tout oublier . Je me suis levée le matin pour une journée très ordinaire mais j'ai rencontré un loup qui m'a mangée toute crue! Des uns ou des autres, il ne faut rien attendre et je n'attends plus rien. Le regard, l'invisible, l'étoile... l'oubli, l'idole, le salut. '
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10 juin 2015 3 10 /06 /juin /2015 14:27

Il est parti sans rien demander; il n'a rien pris dans ses valises.

Il a laissé son passé derrière lui et il a pris le premier avion en partance pour Tombouctou

Là, il a erré dans le désert avec pour seul compagnon un chameau

et pour seul bagage une outre d'eau.

Les jours ont passé et quand le chameau a perdu sa bosse

et qu'il n'a plus eu d'eau, il est revenu et il ne souvenait plus de rien.

Il avait oublié ses éternelles obligations, ses sentiments et son fichu sens de l'honneur.

Il a pu rebattre les cartes car il n'était plus si intransigeant vis à vis de lui-même et des autres.

Il a changé de métier, de maison et de femme

et il s'est mis à faire ce qu'il aimait le plus au monde:

c'est-à-dire rien !

Il est parti...
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3 juin 2015 3 03 /06 /juin /2015 13:19

Qui n'a jamais vu une mémé offrir son corps à un inconnu quelque part dans la pagaille de la vie?

On n' a jamais vu ça !
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17 mai 2015 7 17 /05 /mai /2015 14:47
impossible!

elle l'aime parce-qu'elle ne peut pas faire autrement et parce-qu'il l'aime aussi.

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15 avril 2015 3 15 /04 /avril /2015 15:12

Nous avions quitté le rivage à la tombée de la nuit et il n' y avait plus que la lune pour nous éclairer faiblement.

La plupart des gens dormaient mais certains n' arrivaient pas à trouver le sommeil.

Ils se remémoraient l' enchainement des évènements qui les avaient menés jusque-là.

Ils revoyaient les paysages calmes de leur enfance et les sourires de ceux qu' ils venaient de quitter pour toujours.

Autrefois frères, ils étaient devenus ennemis.

Le bonheur des jours heureux s' éloignait peu à peu.

Nous avions tout laissé derrière nous et la mer devenait notre nouvelle patrie.

Une femme pleurait silencieusement.

Un enfant s' est réveillé et a demandé à sortir: on lui a dit que ce n' était pas possible.

Pour nous non plus il n' y avait plus de sortie possible.

Il n' y aurait plus désormais d' oasis avec leurs eaux ruisselantes, plus de dattes fraiches cueillies du matin, plus de palmiers pour tamiser la lumière du soleil...

On n' osait pas y penser pas plus qu' à autre chose.

On se concentrait sur le mouvement du bateau pour éviter le mal de mer.

On était trop malade pour continuer à vivre!

En mer.
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30 mars 2015 1 30 /03 /mars /2015 13:11

Pierre Bonnard: nu à contre-jour.

Les teintes sont pastels et les motifs à peine esquissés. Seuls le corps de la femme et le sol sur lequel elle repose sont d' une couleur franche. De sombre il n' y a guère que le baquet gris, les cheveux de la femme et son ombre portée sur le sol et dans la glace. Les rideaux sont là pour filtrer la lumière et ne rien laisser passer à l' extérieur. Cette femme est face à elle-même et n'attend rien des autres.

Attendre.

Edward Hopper

Un rectangle sur fond noir. Une cour ou une véranda.

Sur les murs en planches une porte verte et deux fenêtres. L' une avec un store et un rideau.

Un muret de pierre sur lequel s' appuient deux personnages: un homme et une femme.

Lui est vêtu d'un tee-shirt bleu et d' un pantalon kaki. Elle porte une jupette et un haut rose.

Ses ballerines sont bleues, les chaussettes de l' homme aussi.

Tous deux sont blonds.

Attendre.
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