Ils sont tous venus avec leurs pancartes,
calmes mais déterminés et avides de simples réformes.
Mais, très vite, tout a basculé!
La police s'était mêlée à la foule et a tout de suite été à la source de très nombreuses provocations.
L' armée, quand à elle, s' était regroupée dans les rues voisines,
prête à intervenir, et, au signal, ils ont commencé à se rapprocher.
Les premiers affrontements ont eu lieu aux alentours.
Il y a eu des jets de pierres puis des bombes lacrymogènes ont explosé.
Un premier coup de feu a retenti, suivi de plusieurs,
et la foule a tenté de se replier, sans succès;
des corps se sont affaissés...
Il y a eu un mouvement de panique puis des appels au calme
qui se perdaient dans le brouhaha fait de gémissements,
de cris, de pleurs et d' appels à la haine.
C' est là que j'ai réussi à m'enfuir.